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http://www.wiltshirewhitehorses.org.uk/index.html

généralités

24 sont connus en Angleterre dont 13 dans le Wiltshire dont 8 encore visibles.
Si le plus vieux a 3 000 ans, la tradition populaire les rattache à la victoire du roi Alfred sur les Vikings en 817
mais la plupart datent de moins de 3 siècles
La plupart ont la tête tournée vers la gauche (sauf 4)
Ils sont réalisés sur les collines de craie,bien en vue avec utilisation du contraste avec la couleur de l’herbe.

réalisation

• traçage de la silhouette en tenant compte des distorsions (anamorphose)
  C’est un travail collectif d’un groupe équipé de « drapeaux » et de blocs de craie et guidés par 1 observateur posté + loin.
  Report au sol d’un plan préalablement établi à partir de points mesurés ou avec une grille et un plan tracé pas à pas
• arrachage du gazon, puis creusement d’une tranchée plus ou moins profonde que l’on comble avec des blocs de craie
• entretien régulier pour éviter la disparition
  selon les usages anciens, tous les 7 ans

Hazel nous a appris qu’ils ont tous été recouverts pendant la seconde guerre mondiale pour éviter que les aviateurs allemands
s’en servent pour se repérer.

Par ailleurs, à certaines occasions au fil des âges certains ont été illuminés certaines nuits avec des bougies :
par exemple pour le couronnement d’Edouard VI en 1937 pour Cherhill et New Pewsey
ou aux solstices d’hiver 2001-2002 pour Alton Barnes par la société d’études des « cropes circles » du Wiltshire.

The Uffington White Horse, the Manger et the Dragon Hill

Comparaison avec les principaux autres : même échelle utilisée et tête retournée vers la droite pour faciliter la comparaison [1]

http://www.nationaltrust.org.uk/main/w-archaeology-uffington_white_horse.htm

The Uffington white hors#1C427D

Initialement attribué à l’Age du Fer en raison de son style semblable à celui des monnaies de cette époque.
Il est désigné comme cheval à partir au Moyen Age tardif. Le cartulaire de l’abbaye d’Abington (1072-1084) mentionne the White Horse Hill.

Il mesure 114 m de long soit plus de 2 fois plus que les autres

Les fouilles menées durant la première moitié années 90 confirment la technique de la tranchée comblée de blocs de craie
et prouvent que son tracé et son emplacement n’ont pas changé depuis sa réalisation..

datation absolue par OSL [2]: 1200—800 (± 200) avant. J.-C.

On se demande s’il a un rapport avec la déesse celte Epona  déesse de la fertilité et protectrice des juments et poulains.
L’étymologie de son nom Epos = cheval et na = relatif à

On pourrait envisager qu’il s’agisse d’une sorte de totem ou d’un marqueur de territoire.

	Il domine une vallée sèche surnommée « The Manger » la Mangeoire car sa tête est tournée vers elle. Il s’agit en fait d’une vallée qui a été creusée par les eaux de fonte des glaciers à la fin la dernière période glaciaire. La terrasse qu’on observe sur le bord correspond à des pratiques agricoles médiévales.

	La « Dragon Hill » ou colline du Dragon est géologiquement une butte témoin mais la tradition veut que ce soit l’endroit où St-George, patron de l’Angleterre, a tué le Dragon dont le sang empoisonné empêche l’herbe de repousser ce qui explique la balafre crayeuse sur son sommet plat

Les autres White Horses de notre voyage

The Alton Barne White Horse : 5,29 x 54,86 m

The Alton Barnes white h#1C4264

Créé en 1812 à l’initiative de Robert Pile de Manor Farm qui a payé 20 livres un peintre de passage John Thorne surnommé John le peintre pour dessiner et réaliser le cheval. Ce dernier après avoir dessiné le cheval en a soustraité la réalisation à John Harvey of Stanton St Bernard puis est parti avec l’argent avant la fin des travaux. Mr Pile a payé une seconde fois. Thorne aurait fini pendu.
Il a été régulièrement été entretenu mais le creusement à proximité d’une minede craie en 1866 a altéré son apparence en créant un point de craie. Son dernier nettoyage date de mai 2003. Il n’y a pas eu de rajout de craie mais là où c’était nécessaire les bords ont été redéfinis.
Dans le village voisin de Alton Priors, il a le long de la route, une pierre (en sarsen) gravée d’une réplique miniature du White Horse.

	Créé en 1864 par William Simmonds de Little Town Farm qui affermait cette propriété. Il a expliqué plus tard qu’il avait eu l’intention de l’agrandir progressivement au fil des ans mais il n’a pas pu le faire car on lui a retiré le fermage. Un autre témoignage d’un écolier qui aurait participé à sa création prétend qu’il a été réalisé sur l’emplacement d’un cheval réalisé 50 ans plutôt.

The Cherhill or Odlbury White Horse : 37,49 x 43,28 m

The Cherhill or Oldbury #1C426C

C’est le deuxième plus vieux White Horse du Wiltshire[3]. Il a été réalisé vers 1780, deux ans après la « réfection » de celui de Westbury dont l’original remonterait à l’époque saxonne. Il est à coté de l’obélisque « Landsdowne Monument » et est du au Dr Christopher Alsop of Calne, parfois surnommé « the mad doctor » qui a dirigé la manœuvre au mégaphone. Il a la particularité de posséder un œil réalisé avec des bouteilles enfoncées dans le sol. Ces bouteilles ont été à l’origine fournis par un couple de fermiers,  les Angell. C’est l’un de ceux qui a été le mieux entretenu au fil du temps et les bouteilles ont été renouvelées régulièrement. La dernière restauration date de 2002.

	D’origine incertaine, il semble avoir été créé en 1838 pour le couronnement de la reine Victoria à l’initiative d’Henry Eatwell, clerc de la paroisse de Braod Hinton et probablement avec l'aide du propriétaire d'un pub local.

The Malboroug or Preshute White Horse : 18,59 x 14,33 m

The Marlborough or Presh#1C4270

Il a été créé en 1804 par les élèves d’une école de garçons, la Mr Greasley's Academy[4]. L’entretien annuel du cheval était la tradition préférée de l’école jusqu’à sa fermeture en 1830 à la mort de Mr Greasley. Assez négligé ensuite, c’est un ancien élève de l’école, le Captain Reed qui l’a rénové en 1873. Son aspect a évolué avec les rénovations du XXe siècle : il est plus fin et plus stylisé qu’à l’origine

The New Pewsey White Horse : 20,12 x 13,71 m

The new Pewsey white hor#1C4275

	En 1937, Georges Marples, une autorité en matière d’études des White Horses, était à la recherche du Pewsey White Horse perdu, en même temps qu’un comité local cherchait une idée pour commémorer le couronnement du roi Edouard VI. Ils décidèrent de créer un nouveau White Horse. Marples a proposé trois dessins et a implanté celui choisi par une méthode de triangulation. Ce sont des volontaires de la brigade des pompiers de Pewsey qui l’ont réalisé. Il est très régulièrement entretenu.

Les liens vous permettront d’accéder aux pages Internet (en anglais) les décrivant mais aussi les localisant avec précision.
On trouve aussi certains de ces White Horses dans Wikipedia anglophone avec des photos et des liens intéressants
ainsi que des éléments sur ces White Horses dans la culutre populaire.

Tous les clichés sont dus aux participants de notre voyage à l'exception du premier réalisé à partir d'un document trouvé sur Internet
et dont nous avons perdu les coordonnées. Toutes nos excuses à son auteur.